Désarmement, démobilisation et réintégration : statut spécial pour la femme

En présence du ministre Marie-Thérèse Abena Ondoa, le Comité national présidé par Faï Yengo Francis a adopté hier une stratégie prescrivant une meilleure prise en compte du facteur genre dans ses activités.

Le Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration est désormais doté d’une stratégie genre. Le document de 83 pages fixe, entre autres, le cadre opérationnel et stratégique d’une meilleure gestion des problèmes spécifiques à la femme et à la jeune fille pendant les conflits (viols, esclavage sexuel, prostitution forcée, etc.). Celles-ci sont en effet en première ligne en matière de pertes en vies humaines en cas de guerre. Soit environ 80%. Dans cette même proportion, elles constituent le premier contingent des réfugiés et des déplacés internes, lorsqu’elles ne sont pas forcées à prendre les armes pour participer directement aux combats.
La stratégie genre du Comité de désarmement a été adoptée et présentée officiellement, hier 26 octobre, au cours d’une cérémonie présidée par le ministre de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff), Marie-Thérèse Abena Ondoa. Elle a été élaborée avec l’appui de l’Entité des Nations unies pour l’égalité des sexes et l’autonomisation de la femme (Onu-Femmes) et doit être mise en œuvre sur cinq ans (2021-2025). Le président du Comité, Faï Yengo Francis, relève que sur l’ensemble des centres de désarmement, l’effectif des femmes se chiffre à environ 770, sur un total de 3162. Le plan de travail mis au point s’articule donc autour de trois axes : une implication accrue des femmes et filles ex-combattantes et associées aux groupes armés et des familles au processus de désarmement ; la prise en compte des besoins et intérêts singuliers des femmes et filles associées aux groupes armés dans les activités et services liés à la d...

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