Difficultés : des contraintes à lever

Retard dans la libération des emprises et l’exécution des marchés publics, insécurité dans les bassins de production de certaines régions…sont autant de pesanteurs enregistrées.

La mise en œuvre de la SND30 ne s’effectue pas avec toute la quiétude espérée. De nombreux facteurs continuent d’entraver son exécution dans les différents secteurs stratégiques. Dans le domaine des infrastructures par exemple, on évoque notamment la lenteur de la ratification des accords de financement, le retard dans la libération des emprises et l’exécution des marchés publics. Tout ceci inhibe l’atteinte des objectifs dans le secteur. Même la dernière évaluation a révélé que la capacité de production électrique installée en 2021 est dorénavant de 1720 Mw, pour un taux d’accès à l’électricité de 71%. De même, la capacité de production d’eau potable installée est de 656 089 m3 avec un taux d’accès de 76%. La mise en œuvre des projets routiers a permis d’avoir un linéaire global de 121 489 km au niveau national dont 98,5 km d’autoroute. Bien en deçà des données projetées. 
Dans le volet rural, le ministre de l’Agriculture et du Développement rural énumérait le 30 septembre dernier, les obstacles enregistrés par son secteur: la persistance de la pandémie du Covid-19 ; la crise russo-ukrainienne et ses conséquences sur la chaîne d'approvisionnement des marchés ainsi que le renchérissement des coûts des produits de grande consommation et autres intrants agricoles. A ces facteurs, s’ajoutent la persistance de l'insécurité dans des bassins de production, notamment dans le Nord-Ouest, le Sud-Ouest et l'Extrême-nord; l'accentuation des effets des changements climatiques. Selon Gabriel Mbaïrobe, ces écueils ont eu une incidence négative sur la performance globale du secteur rural. A titre d'illustration, sur la période 2...

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