Victimes de guerre : un accompagnement assuré

Le lundi 20 juin dernier, l’association Patriotes indomptables organisait un atelier de formation sur la fabrication des serviettes hygiéniques réutilisables en faveur de près 100 femmes et jeunes déplacées internes des crises sécuritaires des régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Est et du grand Nord. Des sessions de formation de cette nature, l’association compte en faire dans les neuf autres régions du pays, a confié Marie-Paule Angos Nnanga, présidente nationale dudit mouvement. 
Dans la partie septentrionale du pays, l’organisation non gouvernementale (ONG), Action de lutte contre les violences faites aux femmes et aux filles, Extrême-Nord Cameroun, mise sur pied en 1996, apporte prioritairement son soutien aux femmes et filles victimes desdits maux. Ceci par le biais d’un accompagnement juridique. Dans ce cas, « il est question d’assister ces personnes dans les différentes procédures judiciaires intentées contre des membres de Boko Haram, et autres auteurs des actes de violence. Nous leur apprenons également à connaître leurs droits et à les défendre », indique Doumara Aïssa, coordonnatrice de ladite ONG. Il y a aussi et surtout, un accompagnement au double plan économique et psycho-social. D’après elle, c’est dans le cadre de certains espaces dont disposent l’association que ces femmes et filles victimes des atrocités de conflits bénéficient d’appuis financiers et matériels. « En partenariat avec ONU-Femmes, nous leur remettons parfois des fonds pour un petit commerce, les formons à la fabrication artisanale de certains produits au sein des ateliers, etc. », relève Doumara Aïssa. Le but étant de les autonomiser et par ricochet, de faciliter leur intégration et...