Union africaine : les visages de la transformation

La traçabilité, la compétence, la diligence, sont désormais de mise dans la gestion quotidienne de l’organisation panafricaine.

La cinquantaine bien entamée, Monique Nsanzabaganwa est, depuis l’année dernière (février 2021), la vice-présidente de la Commission de l’Union africaine (CUA). Economiste de formation, elle a servi à de hauts postes de responsabilité au Rwanda, son pays, où elle a été ministre du Commerce, ministre d’Etat à la Planification économique, vice-gouverneur de la banque nationale. Elle arrive à la Commission au moment où sont engagées l’implémentation de grandes réformes en vue de moderniser l’institution. Elle a été chargée de les piloter et de contribuer à faire de la Commission une institution véritablement opérante et moins bureaucrate. De la mise en œuvre de ces changements, Monique Nsanzabaganwa veut conduire la mue de la CUA, à la fois sur les plans administratif et financier. La Deputy Chair Person agit sur plusieurs cordes. 
La Commission de l’UA est appelée à être un modèle de transparence par l’appropriation des règles de management qui prévalent dans des institutions internationales similaires. Le volet capital humain a une place de choix dans le perfectionnement. Le savoir-faire va être le critère essentiel dans les recrutements, afin de détecter les talents dont on a besoin pour atteindre les résultats. Dans ces réformes, les instruments de promotion des jeunes et de la femme seront réactivés. La question de genre demeure aujourd’hui le leitmotiv dans tout projet de développement. A la CUA, du fait que la femme constitue plus de la moitié de la population sur le continent, elle revêt un statut de pilier qui justifie qu’on lui accorde sa chance et l’encadrement adéquat dans tous le...

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