Crise au Tigré : un cessez-le-feu signé

Les pourparlers ouverts la semaine dernière à Pretoria en Afrique du Sud sous l’égide de l’Union africaine ont débouché mercredi dernier sur un engagement entre gouvernement et rébellion.

Le gouvernement éthiopien et les rebelles du Front populaire de libération du Tigré (TPLF) ont signé mercredi dernier un cessez-le-feu au terme de plusieurs jours de négociations à Pretoria en Afrique du Sud. Les pourparlers étaient organisés sous l’égide de l’Union africaine. « Les deux parties au conflit se sont formellement mises d'accord sur une cessation des hostilités, ainsi que sur un désarmement méthodique, ordonné, en douceur et coordonné », a annoncé le haut représentant de l'Union africaine (UA) pour la Corne de l'Afrique, l'ex-président nigérian, Olusegun Obasanjo, médiateur en chef. L’accord prévoit aussi un rétablissement de l'ordre public au Tigré, une reprise des services, un accès sans entraves des fournitures humanitaires, la protection des civils, entre autres. « Ce moment n'est pas la fin du processus de paix, mais son début. La mise en œuvre de l'accord de paix signé aujourd'hui est essentiel », a précisé Olusegun Obasanjo.
Les détails des dispositions de l'accord et sa mise en œuvre n'ont pas été dévoilés dans l'immédiat. Les médiateurs n'ont pas non plus indiqué ce que prévoit le document concernant les autres acteurs au conflit, particulièrement l'Erythrée qui soutient l'armée fédérale éthiopienne au Tigré qui lui est frontalier. Membre du groupe des négociateurs, l'ex-président kényan, Uhuru Kenyatta, a averti que « beaucoup reste à faire. La confiance doit se construire. Le diable se nichera dans les détail...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie