Tourisme : plaidoyer pour un Label Afrique

L’Union africaine, dans sa vision, encourage les Etats à œuvrer pour un positionnement de choix sur la scène internationale par l’innovation et la réhabilitation des meilleurs sites.

Le potentiel touristique de l’Afrique est indiscutable. L’activité demeure une force de transformation du continent et les perspectives sont prometteuses. Qu’il s’agit du Safari, du balnéaire, de l’écotourisme, du tourisme culturel ou historique, l’Afrique offre une variété féérique mais non encore véritablement exploitée. L’Union africaine propose une stratégique commune pour galvaniser les initiatives nationales et régionales afin de faire émerger « la marque Afrique ». 
Le sujet a été à l’ordre du jour du 31e sommet des chefs d’Etat en 2018. Les leaders africains encouragent les Etats à développer le secteur. L’un des secrets reste l’innovation et le financement. L’exemple de l’Unity Park d’Addis Abeba demeure un cas d’école. L’ancien palais impérial où vécu Ménélik (1844-1913) et les autres empereurs éthiopiens est devenu un site prisé. Le vaste espace de 20 hectares est en voie de devenir « The Place to Visit ». Ouvert six jours sur sept, l’accès n’est pas, à priori, à la portée de tout le monde et pourtant!,,,Il faut débourser par visiteur 20 dollars US (environ 12 000F), sans guide et sans accès à certaines zones, 50 dollars (30 000F), option VIP. Dès sa prise de pouvoir en 2018, Abiy Ahmed, l’actuel Premier ministre éthiopien, initie l’année d’après, le projet de réhabilitation du palais impérial en ruines. 160 millions de dollars furent investis. Aujourd’hui, le site ne rappelle pas seulement la grandeur d’un peuple, il est une source de recettes sûres pour l’Etat. 
Ce qu’il y a d’exceptionnel à l’Unity Park, c’est sa zone d’exclusion, réservée aux visiteurs privilégiés : le palais impérial ! Doit-on le rappeler, c’est dans ce palais que Menelik II organisa la résistance à l’expansionnisme et vainquit la force occidentale. Il mit l’armée italienne en déroute lors de la bataille du 26 janvier 1887. Et le pays n’a jamais connu de colonisation... 
Dans l’espace privé de l’empereur (sa chambre, son salon ou sa salle de prière), se trouvent toujours des vestiges lui ayant appartenus ou ayant appartenus à ses successeurs et ses proches : sa couronne et celle de Haïlé Selassié, (souverain populaire et dernier empereur de l’Ethiopie), les tuniques impériales, les billets de banques, les médailles, l’armure royale, le lit, les meubles, le tapis et autres symbo...

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