Lutte contre la pauvreté : les opportunités des changements climatiques

Le nouveau rapport national sur le climat publié par la Banque mondiale et présenté à Yaoundé vendredi dernier énonce des recommandations dans ce sens.


Le Cameroun pourrait passer d’un taux de pauvreté de 15% à 3% d’ici 2050, s’il entreprenait, au cours des 10 prochaines années, des investissements conséquents en faveur des mesures d’adaptation et d’atténuation aux changements climatiques. C’est du moins ce que révèle le rapport national sur le climat et le développement que vient de publier la Banque mondiale. La présentation de ce document a été faite vendredi dernier, au siège de cette institution à Yaoundé, sous la présidence de Nabil Chaherli, économiste en chef. 
En effet, d’après ce document, le Cameroun gagnerait à entreprendre de solides réformes suscitant des investissements en faveur de l’action climatique, de manière à en faire une opportunité pour son développement. Pour ce faire, des investissements à hauteur de 58 milliards de dollars (plus de 38 112 milliards de F) sont nécessaires. Parce que les effets induits pourraient être une croissance de 1% du produit intérieur brut (PIB) en 2050. L’inverse, par contre, pourrait plutôt faire perdre à l’économie camerounaise jusqu’à près de 10% de son PIB. La Banque mondiale propose à cet effet, des recommandations spécifiques pour permettre des gains de développement dans quatre secteurs prioritaires : l’agriculture, foresterie et l’utilisation des terres, villes, capital humain et infrastructures. En effet, selon la Banque mondiale, les riches écosystèmes camerounais n’ont pas amené la richesse économique et se trouvent menacés par le changement climatique et des pratiques non durables. A titre d’illustration, plus de 1,5 million d’hectares de forêts ont été perdus entre 2001 et 2020. De même, les changemen...

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