Gestion efficace des épidémies, catastrophes… : il y a une urgence

La mise en place d’un fonds de riposte aux épidémies, crises humanitaires et autres catastrophes, la création d’un institut national de santé publique, l’accélération de la marche vers l’élimination du choléra à l’horizon 20230. Telles sont les propositions de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et de l’organisation américaine Centers for Disease Control and Prevention (CDC) à l’endroit du gouvernement camerounais. Des propositions qui vont permettre la préparation et la riposte aux épidémies et d’autres évènements de santé publique. C’est pour répondre à ces défis que des experts internationaux des urgences de santé publique venus d’Afrique, d’Europe, d’Amérique et d’Asie sont réunis depuis hier à Yaoundé. L’objectif de ce 4e Forum international est de créer une « synergie entre tous les experts pour que les maladies qui surviennent soient combattues avec une énergie efficiente, efficace et complètement proactive », a souligné le Pr. Jacques Fame Ndongo, ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, représentant du Premier ministre, Joseph Dion Ngute.
Le Dr Phanuel Habimana, représentant résident de l’OMS au Cameroun et représentant du coordonnateur résident du système des Nations unies à ces travaux, a rappelé les problèmes sanitaire et sécuritaire et autres catastrophes auxquels le Cameroun fait face. Il s’agit notamment du Covid-19, de la rougeole, du choléra, de la fièvre jaune, de la poliomyélite, des inondations, de la situation de guerre dans les régions de l’Extrême-Nord, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest. Une complexité pour laquelle un mécanisme de coordination est impératif. Le représentant résident de l’OMS a voulu par cette présentation partager l’expérience du Cameroun en matière de gestion des incidences de santé publique, à travers le renforcement du système de santé. « Il y a eu renforcement de la coordination, l’acquisition de nouveaux matériels, de nouvelles infrast...