Urgences et santé publique : le chantier reste vaste

Covid-19, variole du singe, choléra, et bien d’autres cas d’épidémies, au cœur d’un forum international. Cette rencontre de trois jours ayant rassemblé du 9 au 11 novembre dernier à Yaoundé des chercheurs et des médecins venus de 16 pays, avait pour objectif d’améliorer la gestion des urgences et des politiques de santé publique en Afrique, et au Cameroun en particulier. Vendredi dernier, au terme de trois jours de travaux placés sous le thème : « Covid-19 : opportunité de renforcement des systèmes de santé et de contrôle des autres épidémies », plusieurs recommandations ont été formulées. Devant le ministre Manaouda Malachie, d’autres membres du gouvernement et personnalités, Dr Georges Alain Etoundi Mballa, directeur de la lutte contre les maladies, les épidémies et les pandémies au ministère de la Santé publique, a suggéré la création d’un fonds spécial qui permettra au Centre des opérations d’urgences de santé publique (COUSP) et au ministère de la Santé publique de répondre rapidement et efficacement à toutes éventualités. 
Parlant au nom des différents experts, dans le cadre du sous-thème sur le Covid-19, il est souhaité la création d’un institut national de santé publique, l’engagement des sectorielles du gouvernement camerounais dans les activités du COUSP, et une action de proximité, avec l’opérationnalisation des centres de santé, mais aussi le renforcement des capacités des hôpitaux dans la continuité du contexte d’épidémie. Capitaliser la communication des personnels de santé, augmenter la couverture vaccinale contre le Covid-19, et sensibiliser les chercheurs à s’approprier la loi en cas de situation, constituent d’autres pans de cette lutte. Les participants à la quatrième édition de ce forum international, ont également demandé que soit favorisée une approche régionale. Celle-ci facilitera la standardisation et le partage des données des épidémies entre les pays d’Afrique centrale et même du continent. « Il est important de tran...