Eiforces : les pensionnaires sur le terrain

Les stagiaires de ce Centre de formation des forces de sécurité étaient hier dans les services du gouverneur de la région du Centre et ceux de la Communauté urbaine de Yaoundé.

Sous la conduite du général de brigade, André Patrice Bitoté, directeur général de l'Ecole internationale des forces de sécurité (Eiforces), les 15 stagiaires du neuvième Brevet d'études supérieures de sécurité et les 20 constituant la onzième promotion du Diplôme d'état-major des forces de sécurité effectuent depuis hier, 14 novembre, une mission d’études intérieure. L’objectif étant, selon le directeur général de cette école de formation, « de permettre aux stagiaires de confronter les connaissances acquises avec les réalités du terrain, et surtout d’avoir une bonne vision des capacités opérationnelles réelles des unités sur le terrain. »
Dans cette logique, ils se sont rendus dans les services du gouverneur de la région du Centre. Reçus par le secrétaire général desdits services, en lieu et place du gouverneur, ils ont échangé sur le rôle de l'autorité administrative dans la gestion d'une crise sécuritaire sur son territoire de compétence. Dans son exposé, Simon Ghislain Etsil a indiqué que l'autorité administrative intervient surtout dans le cadre de la gestion de l'ordre public, à l’effet d'assurer la paix et la tranquillité des populations et leurs biens. Pour y parvenir, il a ajouté que l'autorité civile s'appuie davantage sur le renseignement prévisionnel. D'où les réunions de sécurité hebdomadaires que tiennent toutes les régions. Seulement, tout ceci doit se faire dans le strict respect des droits et libertés humains. « Il faut en tout temps chercher la mesure, dans la recherche du maintien de l'ordre public. Agir selon la légalité, la morale et la proportionnalité », a-t-il précisé.
La deuxième halte a eu lieu à la Communaut&e...

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