Menaces : des prédateurs partout

Les enfants devraient être plus en sécurité dans leur propre famille. Malheureusement c’est souvent en ces lieux qu’ils vivent les pires atrocités. A en croire l’Association de lutte contre les violences faites aux femmes, près de 90% des violences et abus commis sur des enfants ont lieu dans le cercle familial ou amical ou par des gens proches des victimes, parfois sous le regard silencieux et complice des personnes supposées protéger ces enfants. Même des nourrissons de six mois ont été victimes d’abus sexuels ces derniers mois. « Le viol d'un enfant ou le fait de battre un enfant jusqu'au point de le blesser gravement devient banal dans certaines maisons. De même que le phénomène des enfants travailleurs domestiques se généralise dans les domiciles impunément, tout simplement parce qu’il n’y a malheureusement aucun filet de protection pour ces pauvres innocents », déplore un sociologue.
C’est aussi le cas à l’école où la violence prend des formes diverses : châtiments corporels et dégradants, violences sexuelles, abus et exploitation, harcèlement psychologique, intimidation, combats et corvées obligatoires. Garçons et filles en sont affectés. Malheureusement parmi les auteurs de ces actes, on trouve des personnes censées protéger et prendre soin des enfants. A savoir : les enseignants, le personnel scolaire, les étudiants et les chauffeurs d’autobus, entre autres. « Soumettre des enfants à des punitions physiques et à des violences et abus sexuels  par exemple, équivaut dans la plupart des cas à de ...