Que de combats remportés !

Lorsque la Première Dame du Cameroun eut l’idée de mettre sur pied une association pour lutter contre les fléaux qui minent la vie des populations africaines lors du 32ème sommet de l’Organisation de l’Unité africaine (ancêtre de l’Union africaine) au Cameroun, les sceptiques ne vendaient certainement pas cher cette organisation humanitaire qui avait dès le départ affiché ses nobles ambitions. Chantal Biya et les seize autres Premières Dames d’Afrique s’étaient montrées proactives en faisant le triste constat que l’Afrique est accablée par de multiples fléaux qui portent atteinte à l’épanouissement et au bien-être de ses populations. Elles relevaient par ailleurs que la propagation inquiétante de l’épidémie du Vih/Sida fait peser une menace de plus en plus grave sur les populations africaines, et en particulier sur les jeunes générations. Les chiffres à cette époque étaient déjà alarmants : sur 40 millions de séropositifs dénombrés en 2001, près de 28 millions étaient africains. Sur 10 femmes séropositives dans le monde, l’Afrique en comptait 8. Le continent noir hébergeait en outre 13 millions d’orphelins du Sida. Et quand on sait que le combat contre cette terrible pandémie ne peut pas être abandonné aux seuls gouvernements, l’idée de la création le 15 novembre 2002 d’une association dédiée à la lutte contre le Vih-Sida et les souffrances ne pouvait être que la bienvenue. Chantal Biya interpelle ses sœurs africaines en ces termes :« De par notre qualité de mères, d’épouses, de sœurs et de leaders, aucune souffrance ne peut nous laisser indifférentes. Aucune ne doit nous être étrangère. Nous sommes toutes concernées, et devons apporter notre appui sans réserve, dans cette lutte contre le Vih/Sida et les souffrances. C’est cela mes chères sœurs, le défi maternel que nous devons relever »
Vingt ans plus tard, « Synergies africaines » peut se targuer de présenter un bilan fort élogieux dans les domaines qu’elle s’était fixés : la lutte contre le Vih/Sida et les souffrances, l’amélioration de la santé et du bien-être des populations africaines. Au Cameroun, les pouvoirs publics ont renforcé ses moyens d’action en la reconnaissant d’utilité publique. Un acte régalien qui a boosté son élan. La lutte contre le Vih-Sida, est l’un des chantiers sur lesquels l’association a beaucoup agi. Avec comme cible principale les jeunes, l’Ong panafricaine a, à travers des campagnes de sensibilisation, contribué à faire reculer la pandémie dans cette tranche sociale fortement exposée à la maladie. Depuis vingt ans donc, « Vacances sans Sida » et « Campus sans S...

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