Ecoles doctorales : l’assurance qualité en débat

La nouvelle gouvernance universitaire entend donner la possibilité aux étudiants d’accéder à des niveaux de formation de qualité. C’est dans cette perspective que la Commission de coordination universitaire chargée d’examiner les problèmes relatifs à l’harmonisation des activités des institutions universitaires publiques s’est appesantie hier sur l’assurance qualité, l’auto évaluation et la gestion des écoles doctorales. Le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), le Pr. Jacques Fame Ndongo qui présidait à l’Ecole normale supérieure de Yaoundé, les travaux y relatifs a rappelé la raison desdites assises. « La présente session pose les préambules d’un système de recherche participant au projet émancipateur de l’émergence qui s’articule avec la vie. Il est évident que cette dynamique nouvelle ne peut atteindre l’objectif projeté en faisant fi du pacte de confiance avec les acteurs de la gouvernance académique. Cette confiance passe par une amélioration qualitative de la gouvernance sociale et infrastructurelle », a souligné le Minesup.
Concernant l’assurance qualité dans les écoles doctorales, c’est une problématique qui préoccupe plusieurs universités publiques. À l’Université de Dschang, Jean Njoya, vice-recteur chargé des enseignements, explique que pendant plusieurs années, des étudiants ne parvenaient pas à boucler leurs thèses au bout de trois voire cinq années. Pour remédier à ce problème, un suivi permanent des...