Lutte contre les violences basées sur le genre : pour un environnement plus propice aux filles

C’est un secret de polichinelle, les violences sont le lot de femmes et jeunes filles en milieu urbain au Cameroun. Violences physiques et sexuelles matérialisées par la bastonnade, coups et blessures, viols auxquelles s’ajoutent des violences économiques caractérisées par la privation des biens et d’accès à l’héritage : voilà les cas enregistrés au délégation régionale du ministère de la Promotion de la Femme et de la Famille (Minproff) pour le Centre. Un chapelet égrené vendredi dernier par le délégué régional, Elie Nguele Meyanga, lors d’un atelier portant sur le partage d’informations relatives aux services et interventions du Minproff en milieu urbain ainsi que sur les problématiques sociales relatives aux réfugiées. 
La rencontre organisée par cette entité du Minproff, en collaboration avec le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) et Plan International Cameroon vise la prise en compte des cas de violences basées sur le genre survenant au sein des communautés pour ainsi promouvoir et à protéger les droits et à la dignité des cibles. Et elle s’inscrit dans le cadre de la 31e édition de la Campagne de 16 jours d’activisme contre les violences faites aux femmes qui s’achève le 10 décembre prochain. 
L’on a ainsi appris séance tenante que les services et interventions du Minproff en milieu u...