Yassa : il bat sa femme pour dynamisme suspect

Hélène, 36 ans, commerçante d’envergure modeste au Marché central, croyait faire une belle surprise ce lundi à son époux, Michel Nicolas E., 45 ans, machiniste dans une société brassicole. Mais la réaction de ce dernier a été, pour le moins, surprenante.
Selon les informations obtenues par CT sur l’affaire, le couple (qui a trois enfants), officiellement uni depuis six ans, vit dans un studio moderne à New Bell, lieudit « Mbam-Ewondo ». Michel Nicolas donne 90.000 F de ration mensuelle à son épouse, avec une régularité jamais prise à défaut. La dame confiera que pendant toutes ces années, elle épargnait environ 40.000 F chaque mois, argent ventilé dans diverses tontines. En outre, elle pratiquait la micro épargne quotidienne connue dans nos espaces marchands sous l’appellation « Alhadji ». Au final, cette gestion de ressources lui aurait permis d’acheter un terrain de 650 mètres carrés du côté de Yassa (Douala III). Puis d’y engager, il y a trois ans, la construction d’une maison de quatre chambres, ayant deux douches, salon et cuisine…
Jusqu’à ce lundi 5 décembre, le mari n’était au courant de rien. Ce matin-là, son épouse lui demande de l’accompagner quelque part. Michel Nicolas est en congé, et donc relativement disponible. Il démarre sa moto et embarque Madame, qui va le guider jusque vers la léproserie de la Dibamba, zone où elle a acquis le lopin de terre. La moto s’arrête devant une bâtisse tôlée, comportant portes et fenêtres, et n’attendant plus que le crépissage. A l’arrivée du couple, un homme sort de la maison à la rencontre d’Hélène, avec qui il échange. C’est l’électricien du chantier. Il repart, et alors l’épouse de Michel Nicolas lui annonce fièrement : « Voici notre maison ! ». Mais le mari se montre dubitatif.
Hélène fait venir le désormais voisin qui lui a vendu le terrain. Lequel se rappelle que le jour de la tran...