Nécrologie : Jérôme Mvondo est mort

« C’est trop tôt pour moi. Chez nous, la veuve ne parle pas. Ce n’est pas le moment ». La voix tremblante, c’est par ces mots que Juliette Mvondo va inviter le reporter de CT à la laisser pleurer son mari à leur domicile à l’Avenue Foe, lieu-dit Nouvelle route Omnisports à Yaoundé. Jérôme Mvondo, son époux, s’est éteint autour de 5h hier jeudi des suites de maladie à l’Hôpital général de Yaoundé. L’ancien directeur général de la Société de Presse et d’Editions du Cameroun (Sopecam) et de la Société de Développement du cacao (Sodecaco) est décédé après avoir fait un malaise trois jours plus tôt. Il avait ensuite été conduit dans cette formation sanitaire. Hier à 17h, le domicile du défunt portait déjà le deuil. Photos des moments phares et chaises installées dans toute la maison, amis et proches se sont succédé pour apporter consolation à la famille. « Nous perdons un homme affable, un rassembleur. Il aimait la perfection. Très pointilleux, propre, si bien qu’il rappelait le chat », se souvient, les larmes aux yeux, Jérôme Sylvain Mvondo, l’unique frère survivant du défunt.
Avant son décès hier, Jérôme Mvondo occupait les fonctions de directeur de l’exploitation au Cabinet civil de la présidence de la République. Avant cela, ce journalise principal a tour à tour travaillé au ministère de l’Agriculture, puis comme attaché à la présidence de la République et chargé de mission dans les services du Premier ministre. De 1999 à 2002, Jérôme Mvondo va occuper les fonctions de directeur général de la Sopecam. Pendant son séjour dans cette entreprise, on retient notamment le passage du quotidien national Cameroon Tribune à 32 pages et l’introduction de la quadrichromie (couleurs) en jan...