Violences en milieu scolaire : le casse-tête de l’heure
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 22 déc. 2022 11:58
- 0 Likes
Un colloque des deux jours ouvert mardi à Yaoundé a réuni les membres de la communauté éducative pour faire le point sur les stratégies à adopter pour éradiquer le phénomène.
Entre 2018 et 2022, onze faits majeurs de violences ont été enregistrés dans les établissements scolaires au Cameroun. Ces données proviennent du ministère des Enseignements secondaires (Minesec), surtout pour des cas ayant conduit très souvent à la mort. Depuis mardi, un colloque rassemble à Yaoundé les membres de la communauté éducative, notamment élèves, enseignants, responsables d’établissements et ceux en charge des différents secteurs de l’éducation. Pour donner le ton à l’ouverture des travaux mardi, le ministre Nalova Lyonga, en présence d’autres membres du gouvernement. Un message principal à faire passer : « Les violences ne vont pas s’arrêter aujourd’hui. Elles vont toujours se poursuivre. Le monde est actuellement antagoniste de plusieurs points de vue et nous devons écouter la voix de tous », a relevé Nalova Lyonga. Pour le ministre, il est urgent de sortir les élèves des mauvaises influences qu’ils subissent dans et en dehors des établissements scolaires et leur inculquer les valeurs de qualité.
A l’occasion de cette rencontre, une cartographie des violences en milieu scolaire a d’ailleurs été dressée. Dans son exposé, Bernadette Mbiah Sansi, directeur de l’Orientation, de la vie et de l’assistance scolaires au Minesec, a présenté les formes et visages de ce phénomène. Primo, une observation de quelques faits observés montre la récurrence des faits de violence et de consommation des stupéfiants aux mois de février et mars. Deuxio, « l’analyse de tous ces cas de violence a révélé que 70% proviennent de l’enseignement secondaire général et 30% de l’enseignement secondaire technique », ajoute l’exposé. Tertio, pour ce qui concerne la géographie physique des violences, cette présentation montre qu’elles sont inexistantes dans les zones rurales, marginales dans les zones semi-urbaines, tandis que les zones urbaines constituent les principaux foyers de déploiement de violence scolaire.
La rencontre de deux jours a également été un cadre d’é...
Cet article complet est réservé aux abonnés
Déjà abonné ? Identifiez-vous >
Accédez en illimité à Cameroon Tribune Digital à partir de 26250 FCFA
Je M'abonne1 minute suffit pour vous abonner à Cameroon Tribune Digital !
- Votre numéro spécial cameroon-tribune en version numérique
- Des encarts
- Des appels d'offres exclusives
- D'avant-première (accès 24h avant la publication)
- Des éditions consultables sur tous supports (smartphone, tablettes, PC)
Commentaires