« La liberté d’accès à l’information est essentielle »

A quoi renvoie concrètement la Wikiconvention francophone ?
Il s’agit d’un événement annuel qui vise à rassembler tous les wikimédiens qui œuvrent sur les projets liés au mouvement Wikimédia pour partager, échanger et apprendre de ce que font les autres bénévoles wikimédiens dans d’autres pays. Il s’agit aussi de réfléchir collectivement à comment améliorer les projets wikimédiens en langue française ou comment mieux se coordonner, comment mieux échanger dans une réflexion partagée.
Beaucoup ont du mal à distinguer le mouvement Wikimédia de la plateforme Wikipédia. Comment faire la différence ?
Lorsqu’on parle de Wikipédia, il s’agit de l’encyclopédie, interface la plus visible. A côté, il y a des projets Wikimédia qui sont soutenus par des organisations appelées des affiliées Wikimédia. Les wikimédiens sont donc toutes les personnes impliquées dans le mouvement de manière plus large et contribuant sur les projets quels qu’ils soient.
Cette rencontre réunit essentiellement des bénévoles. Quel avenir voyez-vous pour le bénévolat en Afrique ?
Le bénévolat est contextuel et culturel. Il y a de grandes variétés d’engagement que l’on vienne de France ou de Côte d’Ivoire. En tant que mouvement international et francophone, il faut prendre en compte ces différentes formes d’engagement. L’on peut s’engager juste en améliorant ce projet en ligne. Il y a aussi un bénévolat de terrain qui va consister à organiser des ateliers de terrain, à former, à sensibiliser à la culture du libre partage des savoirs, des connaissances et des données. Il y a aussi un bénévolat de soutien qui consiste à s’impliquer dans des organisations pour structurer tout ce mouvement de bénévoles. Les formes d’engagement varient donc. Toutefois, ce qui est faisable pour un bénévole français ne l’est peut-être pas pour un bénévole camerounais...