Financement de la recherche : équation à plusieurs inconnues

Comment financer la recherche de manière suffisante ? Tel était le problème de fond débattu le 28 décembre à Yaoundé tout au long de la 22e session du cadre de concertation permanent entre le ministère de l’Enseignement supérieur et les enseignants-chercheurs. Présidés par le ministre d’Etat, Pr. Jacques Fame Ndongo, avec à ses côtés le recteur de l’Université de Yaoundé I, président de la Conférence des chefs des institutions universitaires, Pr. Maurice Aurélien Sosso, les travaux portaient sur la « mise en œuvre des orientations stratégiques pour la performance de l’enseignement supérieur de la SND 30 : contribution des enseignants ». La thématique a réuni les responsables du ministère de l'Economie, de la Planification et de l'Aménagement du territoire, les recteurs et syndicalistes autour de l’amélioration des conditions de vie et de travail des enseignants-chercheurs. « L’excellente formation que l’on observe dans nos facultés et grandes écoles est le résultat du travail herculéen abattu par les chefs des institutions universitaires. Cependant, comment financer suffisamment les travaux de près de 3000 enseignants ? », s’est interrogé le Minesup.
La contribution des enseignants dans la mise en œuvre de la SND 30, malgré les difficultés financières qu’ils rencontrent, a été évaluée sous trois formes. Tout d’abord, la promotion des incubateurs d’entreprises, des startups et entreprises juniors. Ensuite, la mise en place d’un système national de recherche et d’innovation et enfin, la mutualisation des capacités infrastructurelles et scientifiques des centres de recherche et des universités. Pour ce qui est du premier volet, le Pr. Jean Paul Mbia, exposant, a prescrit l’implantation accélérée des incubateurs d’entreprises dans les établissements supérieurs. Quant à la mise en place d’un système national de recherche et d’innovation, le Pr Dieudonné Pegnyemb, expert, propose...