Il y a urgence

En moins de 10 ans, près de 200 morts ont été recensés dans les régions de l’Adamaoua et de l’Est, du fait des trous béants abandonnés à travers les localités aurifères. Des trous partout, de différentes tailles, avec ou sans eau. Une véritable inconscience de la part de ces chercheurs d’or qui, une fois leurs pépites trouvées, s’en vont, laissant derrière eux de vrais tombeaux ouverts. Et il n’y a pas que les humais nui sont menacés par ces fossés, sans aucunes mesures de sécurités, parfois installés non loin des habitations, causant la mort d’enfants qui ne demandaient qu’à vivre, mais que l’espoir d’une vie meilleure, via des résidus d’or, aurait attirés dans ces abîmes. La faune et la flore en prennent aussi un coût, puisque des animaux comme les hippopotames voient leur habitat naturel menacé ; ce qui pourrait les conduire à s’en prendre aux hommes. Une situation que ne laisse personne indifférent, surtout pas les organisations non gouvernementales, et les pouvoirs publics, au premier rang. Tant et si bien que des initiatives pour réhabiliter, ou mieux, fermer ces trous, ont été prises. 
La délégation régionale du ministère en charge des mines a entamé en 2022, dans certains sites comme celui de Kambélé, dans la Kadey, une opération de sécurisation des sites miniers, avec l’implantation de plaques signalant les dangers encourus. Ce, après que le préfet de ce département a suspendu les activités minières. On voit aussi ces associations armées de pelles et de motopompes pour vider ces trous de leur eau avant de les reboucher. Mais le rythme est si lent que l’impact n’e...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie