Enseignement supérieur : cap sur l’économie du savoir

Bouquets de fleurs, changements de grade, distinctions honorifiques à la communauté universitaire et au personnel admis à faire valoir ses droits à la retraite. Le programme était bien chargé vendredi dernier à l’amphi 700 de l’Université de Yaoundé I à l’occasion de la cérémonie de présentation des vœux de Nouvel an au ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques FameNdongo. Présents à cette cérémonie festive, les chefs d’institutions et établissements universitaires publics et privés et l’ensemble de la communauté universitaire. Un moment de réjouissances qui n’éloigne cependant pas le Minesup des objectifs fixés pour 2023. 
En mettant un accent particulier sur « le système d’enseignement supérieur performant », dont le Cameroun est crédité, à travers entre autres des diplômes appréciés dans le monde, le ministre d’Etat a rappelé qu’il ne faudrait pas dormir sur ses lauriers. Le chantier étant encore vaste et complexe, les universités camerounaises doivent s’approprier les piliers de l’économie du savoir. « Dans ce type d’économie, la matière première qui assure un avantage compétitif aux institutions et naturellement aux personnes qui la détiennent ne se situe plus dans le matériel, mais dans l’immatériel, c’est-à-dire, l’information, le savoir-faire et la connaissance », a indiqué le Pr. Jacques Fame Ndongo. 
Pour le ministère de l’Enseignement supérieur, l’économie de la connaissance est le concept qui doit devenir opérationnel pour la mise en œuvre optimale des missions assignées au système universitaire du Cameroun dans le cadre de la loi d’orientation de l’Enseignement supérieur, de la nouvelle gouvernance et de la SND30. Dans ce sens, tous les chefs des institutions universitaires publiques et privées ont été invités à se l’approprier. Car elle doit désormais « guider notre secteur vers une nouvelle ère économique qui fera de l’enseignement supérieur, un secteur à haute...