Bullet train : à 100 à l’heure

Le dernier film de David Leitch mise sur l’humour noir, des situations invraisemblables et un rythme effréné.

Petit avertissement qui vaut la peine : si vous n’aimez pas l’humour régressif et borderline de Deadpool ainsi que sa propension à faire couler des litres d’hémoglobine dans un enchevêtrement d’armes blanches et de balles, « Bullet train » n’est clairement pas pour vous. Et vous ratez quelque chose. Parce que ce film coche toutes les cases d’un bon moment sans prise de tête : un scénario écrit en 30 minutes sur une serviette de table, quelques têtes d’affiche sexy, de l’humour vache et noir, des retournements de situation à ne plus en finir et quelques scènes d’action plutôt efficaces. 
Donc, dans ce fameux train, on retrouve une bande d’assassins qui ont chacun pris un billet pour une raison précise, avec toutefois en fond une mallette qui est au cœur de tous les enjeux. Voilà donc la base de ce huis clos filmé un peu comme un manga japonais. D’ailleurs, il s’agit de l’adaptation d’un roman nippon « Maria Beetle ». Comme on l’a dit, le scénario est trop facile avec, alerte spoiler, l’éternelle histoire du méchant qui veut se venger de ceux qui ont tué sa femme. Le sang gicle de partout et on a parfois l’impression d’être dans Deadpool dans le traitement des personnages et l’humour plutôt similaires. D’ailleurs, le rôle joué de Brad Pitt, Coccinelle, est clairement la version masculine de Domino (Deadpool 2). Normal puisque David Leitch est à la réalisation de Bullet Train après avoir dirigé le 2e volet...

Reactions

Commentaires

    List is empty.

Laissez un Commentaire

De la meme catégorie