Zone portuaire : on viabilise à Essengue

L’espace, jadis occupé par de nombreuses installations anarchiques (domiciles, commerces, etc.), a été en grande partie libéré et présente résolument un autre visage. Le domaine public portuaire d’Essengue, puisqu’il s’agit de lui, est en pleine viabilisation. Le Port autonome de Douala (Pad), à la manœuvre, y avait prévu la construction de voies de contournement et de desserte, ainsi que l’aménagement d’une aire de stationnement – afin de gagner un nouvel espace dans la zone portuaire. Des réalisations qui prennent forme, comme ont pu le constater divers médias hier, 1er février, à l’occasion d’une visite de chantier organisée par le Pad.
« Le premier projet prévoit une voie de contournement de 5km, ainsi que 5km de voies de desserte. Et le second porte sur la construction d’un parking de deux hectares, avec également 5km de voie de desserte », explique Joseph Anicet Bat, chef du département des Infrastructures portuaires au Pad. L’entreprise en charge du projet a ouvert les principales artères – déjà utilisées d’ailleurs par des gros porteurs et autres engins – et placé des caniveaux et dalots. « Nous sommes à un taux de réalisation de 45% pour l’ensemble du projet, prévu sur vingt-quatre mois. La zone étant marécageuse, il a fallu commencer par des travaux de purge, avant de procéder à des remblais », précise M. Bat.
En raison justement de cette nature du sol, il a été fait appel à une technologie spéciale, dite du novocret, « un produit particulier qui vient améliorer la structure de la chaussée », selon les explications d’un ingénieur sur le terrain hier. Autre raison justifiant le choix de cette technologie, la densité du trafic en zone portuaire. Il est question d’en tenir désormais compte, et de migrer des « chaussées souples » (routes classiques) vers des structures de chaussées « rigides, semi-rigides », relève notre source.
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