Yaoundé : cet incivisme qui fait mal

A cause de l’incivisme, l’une des plus grandes villes du pays présente à plusieurs endroits, un visage peu reluisant.

Yaoundé, ville branchée et consciente des enjeux environnementaux. C’est l’ambition de son Plan directeur d’urbanisme pour 2035. La vision de la Communauté urbaine déroulée l’année dernière à l’opinion publique présente un modèle de ville répondant au futur mode de vie des habitants, en termes d’économie, de mobilité, de logement, d’attente écologique, de loisirs… L’institution annonce une série de changements qui vont rompre avec le passé, ou plutôt le présent. C’est que la ville aux sept collines ne paie pas de mine de nos jours.
Le visiteur qui y débarque pour la première fois est saisi, dès les entrées de la ville, peu importe laquelle, par une vision quasi anarchique. Les gares routières, garages et leurs épaves de véhicules sur la voie publique. Tout comme la plupart des marchés, commerces et étals de fortune qui essaiment son parcours, de Mvan à Olembé, Nkoabang à Nkolbisson, en passant par Odza, Obili, Nkolndongo, Essos, Ngousso, Mendong, Etoudi… Et que dire des tas d’immondices qui font désormais partie du décor, avec leurs odeurs pestilentielles ? Quand ils ne sont pas en feu, émettant des fumées insupportables. Et ces terrains vagues et autres bosquets qui ont tendance à se multiplier même dans les quartiers résidentiels. L’entrée par la voie ferrée, en provenance de Douala, a quelque chose de choquant. Passons ! 
Ayant pris leurs quartiers aux alentours des écoles, hôpitaux et autres maisons d’habitation, des tenanciers de débits de boissons déversent leurs tonitruants décibels à volonté à n’importe quelle heure, sans se soucier des nuisances sonores. Et leurs clients se permettent très souvent de se soulager en plein air ou alors sur les murs des maisons environnantes. Des agissements qui polluent l’environ...

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