L’issue était inévitable. Presque prédite. Richard Bona & Mandekan Cubano publient en juin 2016, « Héritage », après quatre années à souffler leurs airs voluptueux et bien emmenés sur les scènes du monde. Richard Bona est un bassiste virtuose, ça on le sait déjà. Mais plus on apprend à le connaître, l’écouter, on découvre au fil de ses albums aux arrangements et mélodies exaltants, un globe-trotter toujours paré à l’exploration. Avec son sixième album, Bona propose un ancrage sur les rives africaines de la musique cubaine, emportée en Amérique latine, il y a cinq siècles, par le biais de l’esclavage. « Héritage » est la suite logique d’une complicité qui se rit bien des frontières, tissant des affinités entre Bona et les instrumentistes cubains et vénézuéliens du Mandekan Cubano.
« Héritage » est une vision multiculturelle. C’est d’abord un répertoire trempé dans des sources afro-cubaines, évidence d’une rencontre entre rythmes chauds et savoureux. Le soleil de Cuba brille sur six pistes. En première ligne, « Bilongo », un classique de la musique cubaine composé en 1937 par Guillermo Rodriguez Fiffe. Ce morceau très enlev&eacut...
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