Au tribunal : il porte plainte contre ses tontines

Ce mardi 14 février, au palais de justice d’Ekounou (tribunal de première instance), Samuel M. et deux autres membres des associations Hommes volontaires et Asbao sont devant le président du tribunal, Martine Ahanda Tana. Ils sont accusés d’escroquerie par Paul T., un homme d’une soixantaine d’années. Le plaignant, ancien membre de ces deux regroupements, leur réclame plus d’un million de F. En rappelant les faits, Me Marie Ngo Yetna, l’avocate de la défense estime que Paul T., le plaignant, doit normalement être sur le banc des accusés. 
C’est vers 12h que Me Nke, greffier, appelle les deux parties à la barre. Sans attendre, la présidente du tribunal passe la parole à Me Marie Ngo Yetna qui va en une quinzaine de minutes donner des éléments explicatifs et justificatifs pour défendre ses clients. Selon l’avocate, Paul T. réclame un argent qui ne lui appartient pas, puisqu’il, n’est plus membre de ces associations depuis 2016. Tout au contraire, selon elle, l’homme a longtemps joué un rôle malsain au sein de ces deux associations. « Il s’inscrit et lorsqu’il bénéficie de l’aide, il démissionne sans remplir ses cotisations », indique l’un des accusés. 
Grande surprise donc pour les membres de Asbao et de Hommes volontaires de se retrouver sur le banc des accusés, surtout qu’une plainte a été introduite contre lui au niveau de la gendarmerie nationale en 2016. « Il avait même signé une reconnaissance de dette indiquant qu’il doit à Hommes volontaires plus de 108 000 F et plus de 100 000F à Asbao. Et donc, quand sa plainte arrive au tribunal contre nous, nous ne comprenons pas comment c’est possible. Parce que lorsque nous avons été convoqués &agrav...