Produits pharmaceutiques : la vente illicite interdite dans les marchés

C’est un carton jaune que vient de brandir le maire de la ville de Yaoundé aux vendeurs de médicaments. Dans une note de service signée le 17 février dernier, Luc Messi Atangana, interdit le stockage et la vente de produits pharmaceutiques dans les espaces marchands de la Communauté urbaine de Yaoundé. Pour l’autorité municipale, cette pratique tant combattue par le gouvernement ne doit plus prospérer dans les marchés. Les conditions de conservation de ces médicaments n’y sont pas garanties. Et en ces lieux, ces produits censés soulager les patients deviennent plutôt de véritables dangers pour leur santé. Les marchés qui sont consacrés à la vente des denrées alimentaires, vêtements et autres, n’ont pas à devenir des lieux de vente des médicaments.  En ce mois de février 2023, l’heure ne saurait encore être à la sensibilisation, encore moins à la négociation. « Tout occupant d’un local à usage commercial ou d’une boutique de la Communauté urbaine de Yaoundé est tenu de se conformer sous huitaine. Faute de quoi, le contrat de bail sera purement et simplement résilié et ce dernier expulsé dudit espace », martèle Luc Messi Atangana.
Il est question d’après le maire de la ville, d’amener les acteurs de la chaîne de vente du médicament à quitter les marchés et à s’installer dans des espaces qui remplissent toutes les conditions nécessaires à la bonne conservation de ces produits. A Yaoundé, les vendeurs de médicaments ont des secteurs bien connus dans certains espaces marchands de la cité. Le Marché central et celui de Mokolo viennent en tête de cette liste. Certains sont installés le long des rues. Pour le maire, cette tendance doit être inversée. Les médicaments qui sont des produits sensibles n’ont rien à faire dans les marchés et les rues. « Nous n’allons pas les laisser s’installer dans les rues s’ils quittent les marchés. Un Comité national de lutte contre la vent...