Santé de reproduction : de nouvelles ressources sur le marché

La dernière cuvée de l’Ecole des sages-femmes de Douala, forte de 33 éléments, a été livrée le 28 février dernier.

32 sages-femmes et un maïeuticien. Autant de produits de l’Ecole des sages-femmes de Douala (établissement public placé sous la tutelle du ministère de la Santé publique) qui étaient tout sourire ce mardi 28 février au Cercle municipal de Bonabéri, au moment de recevoir leurs attestations de fin de formation. Cette promotion, la 9e que l’Esf met sur le marché, aura suivi une formation de trois ans, étalée sur « 5.400 heures de sacrifices », a indiqué la directrice de l’Esf dans son propos de circonstance. « Les enseignements dispensés respectent les canons pédagogiques et andragogiques », ajoutera le Dr. Eddie-Laure Mbomè.
Les 33 professionnels mis depuis mardi sur le marché de l’emploi ont été outillés en : planification familiale ; accouchement ; suites de couches ; suivi du nouveau-né ; prévention des Ist ; prise en charge holistique de la femme et de l’enfant ; lutte contre les grossesses précoces, etc.
Les lauréats ont ensuite reçu de nombreux conseils et encouragements. D’abord de la directrice de l’Esf, qui les a invités à ne pas être des « automates », mais à développer leurs compétences, en mettant en exergue des atouts techniques et relationnels, « afin de toujours humaniser les soins ». Ensuite, du parrain de la promotion, l’honorable Gabriel Fandja, pour qui la mère et l’enfant, ainsi que la population, la Nation et même le chef de l’Etat comptent sur eux. D’où son appel à leur dévouement et à leur abné...

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