Accidents en milieu hospitalier : comment se font les réparations
- Par Elise ZIEMINE NGOUMOU
- 14 avril 2023 10:13
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La mort d’un nouveau-né au Centre médical Le Jourdain de Yaoundé et le décès d’un autre dans un incendie à l’Hôpital régional de Nkongsamba amènent à s’interroger sur la résolution de ce type de cas.
Ces derniers temps, les nouvelles provenant de certaines formations sanitaires ne sont pas rassurantes. Tenez ! Au Centre médical le Jourdain à Yaoundé, c’est un bébé de sept semaines, admis le 31 mars à cause d’une fièvre qui a perdu la vie le 2 avril, après une ponction lombaire. Le récit des faits présentés au ministre de la Santé publique arrivé dans la formation sanitaire le 10 avril a mis en évidence, des défaillances dans la prise en charge du nourrisson. Entre autres éléments, il a été relevé l'indisponibilité d'un pédiatre, la manipulation de l'enfant par un personnel non qualifié, l'accord verbal (non expressément écrit) par la famille pour une ponction lombaire sur ledit enfant, ceci après un refus préalable. Plus grave, la description des symptômes et de l'état de l'enfant à un spécialiste au téléphone ainsi que le relevé de ses instructions par le même canal. « On ne peut pas prendre une décision de ponction lombaire au téléphone. Le décès d'un enfant dans un hôpital doit être une exception », s’indignait alors le ministre de la Santé publique face aux responsables de ce centre médical. Dr Manaouda Malachie a ainsi prescrit l'ouverture d'une enquête administrative afin que l’on sache exactement qui a fait quoi jusqu’à ce qu’on parvienne, à la mort brusque de cet enfant, qui n’avait vécu que pendant sept semaines.
Le personnel ou la formation sanitaire pourrait être sanctionnée au terme de cette enquête administrative, mais toujours est-il qu’une famille a perdu son enfant. Ceci à cause d’une erreur d’appréciation, une décision prise à la hâte ou d’un mauvais diagnostic. Cet incident n’est pas le premier enregistré au Cameroun. Les erreurs médicales ou accidents en milieu hospitalier sont de plus en plus courants. C’est vrai qu’une bonne frange de la population est satisfaite des services rendus dans les hôpitaux, mais il y en a qui en sortent traumatisés. Des statistiques y afférentes ne sont peut-être pas disponibles, mais des cas ne manquent pas. Certains ont perdu la vie, tandis que d’autres traînent des séquelles sévères ou des handicaps irrép...
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