Affaire Martinez Zogo : Amougou Belinga reste en prison
- Par Sonia OMBOUDOU
- 14 avril 2023 10:25
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Hier à la Cour d’appel du Centre, la demande de remise en liberté provisoire de l’homme d’affaires a été renvoyée au 27 avril prochain pour délibération.
Il est 10h48 ce 13 avril lorsque l’entrée de l’ascenseur menant à la salle d’audience de la Cour d’appel du Centre est prise d’assaut. Encerclé par les forces de maintien de l’ordre, les agents de l’administration pénitentiaire et son conseil d’avocats présidé par Me Charles Tchoungang, Jean Pierre Amougou Belinga, inculpé pour « complicité de torture par aide » dans l’affaire d’assassinat du chef de chaîne de la radio Amplitude FM, Martinez Zogo, ressort de son audience à huis clos avec le juge Gilbert Schlick. Le voyant arrivé, ses épouses et proches collaborateurs se rabattent vers lui. Pas d’arrêt « causerie » par contre pour le détenu. Il est immédiatement conduit dans le fourgon cellulaire pour la Prison principale de Yaoundé. A pas de militaire, Bruno Bidjang, directeur des médias du Groupe l’Anecdote, va tout de même obtenir un bref échange avec son patron à travers les vitres du fourgon. 10h55, le cortège démarre, sous le regard impuissant des proches collaborateurs de l’homme d’affaires. L’ambiance est morose.
Le cortège de Jean Pierre Amougou Belinga ayant quitté l’esplanade de la Cour d’appel du Centre, ses épouses et ses collaborateurs regagnent leurs véhicules. Seul son collège d’avocats reste quelques minutes sur le site, question de faire le point sur cette deuxième audience tenue dans le cadre de la demande de liberté provisoire du détenu. Me Tchoungang va s’opposer à tout échange avec la presse avant de quitter la scène. Suivi avec insistance par quelques hommes des médias jusqu’à son véhicule, Me Paul Ndoumou, membre du conseil d’Amougou Belinga finit par céder. « Nous avons plaidé pour les motifs de liberté sans caution, sous caution ou sous surveillance judiciaire », a-t-il expliqué.
Une plaidoirie qui s’oppose ainsi à la sortie du 5 avril dernier, des avocats des ay...
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