L’unité du Cameroun, c’est aussi cette symbiose entre une armée de proximité, professionnelle à souhait, et des populations toujours prêtes à contribuer à leur propre sécurité.
Les célébrations de la fête nationale au Cameroun sont toujours une occasion de relever avec satisfaction, les vertus de la collaboration fructueuse entre les forces armées camerounaises et les populations. Depuis de nombreuses années en effet, la fête de l’Unité nationale est organisée autour d’un thème qui magnifie la fusion totale entre ces hommes et femmes qui ont choisi de servir sous le drapeau, assurer la défense et la sécurité du territoire national, des personnes et des biens, et le reste de la nation. Cette année encore, la 51e édition ne déroge pas à la tradition. Le thème, « Forces de défense et peuple camerounais, en symbiose pour la sauvegarde de la paix et de l’unité nationale, socle d’un Cameroun fort et prospère », relève avec emphase le lien étroit entre l’idéal de développement et de prospérité que poursuit toute nation comme le Cameroun et l’harmonie dans la relation quotidienne entre les forces de défense et de sécurité et le peuple qu’elles servent.
Qu’en est-il dans la réalité ? Une sage parole relève que c’est dans les moments difficiles qu’on reconnaît ses vrais amis. L’image, fort expressive, rencontre aisément le contexte camerounais, où depuis à peu près une dizaine d’années, des menaces sécuritaires plutôt sérieuses, sont venues troubler le quotidien de ce légendaire havre de stabilité. La poussée terroriste menée par les djihadistes de la secte Boko Haram, les bandes armées venues de la République centrafricaine sœur et voisine, et les combattants sécessionnistes dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest… Autant de coups qui mettent à rude épreuve les capacités des forces armées camerounaises à défendre le territoire national. Une dizaine d’années d’un harcèlement violent qui a déjà laissé sur le carreau des dizaines de vaillants soldats, mais aussi des populations civiles ; sans jamais qu’un seul centimètre carré du territoire national n’ait été cédé à l’ennemi.
Le secret d’une telle résilience réside d’abord dans la collaboration franche qui existe pratiquement depuis toujours entre l’armée et les citoyens. Là où les menaces sécuritaires existent, on voit souvent des civils s’organiser spontanément pour apporter leur concours à l’œuvre commune. Comités de vigilance dans les quartiers et villages, renseignement prévisionnel fourni aux hommes en tenue… sont les manifestations les plus visibles de cette coalition efficace contre l’insécurité.
L’autre explication, c’est bien le professionnalisme des forces armées camerounaises. Un professionnalisme renforcé par la profonde réforme de 2001, qui fait aujourd’hui de l’armée camerounaise, un véritable instrument de développement, qui accompagne avec pertinence la marche du pays vers ses objectifs, dont celui de l’émergence. Sous l’impulsion du président de la République, Paul Biya, chef des forces armées, cette mutation a progressivem...
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