Journées professionnelles de l’Esstic : le journalisme en vedette

Toute une journée pour voir et plus, si curiosité, les facettes du journalisme aujourd’hui. A l’Ecole supérieure des Sciences et techniques de l’information et de la communication (Esstic), les étudiants vantent les facettes de leurs filières. Hier le journalisme a ouvert le bal. Trois ateliers ouverts pour étaler le savoir-faire en presse écrite, en radio et en télévision. Dans le hall de l’établissement logé au campus de Ngoa Ekelle, il n’y en avait que pour les journalistes. Apprenants et professionnels accomplis ont pris plaisir à se côtoyer, échanger, apprécier les travaux présentés par les plus jeunes.
L’atelier de presse écrite a particulièrement drainé du monde. C’est qu’une brochette de professionnels ont accepté de raconter leurs parcours. Pour ouvrir le bal, Thierry Ekouti, directeur de publication du quotidien de l’Economie et patron de l’Economie Media Group, Ngala Killian, journaliste freelance, ainsi que Yvette Mbassi, chef du service Culture et Société du quotidien Cameroon Tribune. Chacun a raconté les petits pas de sa trajectoire et surtout, prodigué des conseils aux jeunes pour ne pas se laisser emporter par la vague ambiante des réseaux sociaux ou de la menace de l’intelligence artificielle. « Lorsque j’entrais dans cette école en filière Relations publiques en 1998, je savais exactement ce que je voulais faire. Et c’était un journal des marques, qui présente la publicité d’ailleurs. J’ai eu cette expérience avec Comnews de 2003 à 2011 et j’ai compris que le journalisme de niche, c’est l’avenir », a relevé Thierry Ekouti, invitant l’auditoire à identifier un centre d’intérêt et à s’y concentrer. En plus de relater une journée de travail type au sein de son service, Yvette Mbassi a insisté sur la rigueur que demande le journalisme. Plus particulièrement pour les femmes qui ont des défis en tant que mères, épouses, compagnes ou filles. Et que cela ne doit pas constituer une excu...