Lever les blocages

Le ballet des investisseurs au Cameroun n’est plus en soi un inédit en réalité. Ce qui pourrait l’être, c’est davantage la concrétisation des engagements et autres promesses d’investissements annoncés par ces hommes d’affaires, au sortir des différentes entrevues avec les autorités camerounaises. La faute ici aux nombreux blocages qui parsèment le parcours des investisseurs et aussi à l’attitude de certains opérateurs économiques étrangers. 
L’un des faits déplorés par les investisseurs est, l'absence d'une justice des affaires à même de protéger des investissements. Car, jusqu’ici, les contentieux d'affaires sont jugés par des tribunaux de droit commun où lenteurs, corruption et autres maux sont décriés par les opérateurs économiques. A ce fait se greffe le non aboutissement, à ce jour, de la réforme foncière. Ce qui met en péril l'assiette de grands investissements qui est d'abord la terre. De même, la question des infrastructures surtout de transport, tout comme le coût des facteurs de facteur de production notamment de l'énergie, continuent de poser de réels problèmes à l’investissement, selon Daniel Claude Abate, président du Mouvement des entrepreneurs du Cameroun. Il y a aussi la question du financement. Car, l'investissement suppose la capacité à mobiliser des financements longs. Or, il se trouve que les établissements de crédit, du fait de leur nature de banques commerciales de dépôts à vue, n'accordent pratiquement pas de financements longs. Ce qui limite de potentiels investisseurs dans leur élan. Du point de vue des chiffres, le Comité national de la balance des paiements soulignait par exemple que le Cameroun a capté 341,3 milliards de F d’investissements directs étrangers au cours de l’année 2020. Soit son plus faible volume d’IDE reçu sur cinq ans. 
Par ailleurs, lever les obstacle...

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