Hadj 2023 : la course aux bonnes œuvres lancée

L’heure est à la consolidation de la foi des pèlerins musulmans en séjour à Médine. Entre la recherche d’agrément et le pardon d’Allah, c’est aussi le moment opportun de soumettre les problèmes, comme ils n’en manquent jamais, au Dieu Très-Haut. De la concentration totale, de l’insistance dans les supplications, tous sont ancrés dans l’adoration durant ce moment précis. 
Pour ne rien louper et amasser le maximum de bonnes œuvres, plusieurs Camerounais et d’autres pèlerins ont élu domicile à la Mosquée sacrée du prophète. Lecture du Saint Coran, invocations et évocations d’Allah, on ne voit plus le temps passer.  « Je vais à la mosquée à 3 h du matin pour revenir à l’hôtel autour de 7 h. J’y retourne vers 12 h pour y effectuer les prières obligatoires et surérogatoires. Je quitte de là à 23 h pour me reposer un peu et le cycle continue », explique El Hadj Inoussa Ali, pèlerin. Dans cette course aux bonnes œuvres, hommes et femmes, jeunes et moins jeunes sont tous confondus. « Vu mon âge avancé, je sais que je ne suis pas loin de la mort. Je profite de cet instant opportun pour demander pardon à Dieu et avoir une fin heureuse. Je prie qu’Allah bénisse et protège ma progéniture », relève Hadja Nenne, pèlerine, âgée d’environ soixante-dix ans. Malgré le poids de l’âge et de son état de santé détérioré, cette septuagénaire ne se lasse pas de faire chaque soir un déplacement de son hôtel d’hébergement vers la Mosquée sacrée, où des places spéciales sont réservées aux personnes à mobilité réduite. 
Médine a le mérite exclusif d’être la ville qui « purifie les gens comme la forge débarrasse le fer de ses impuretés &ra...