Le sommet de Paris s’est achevé vendredi dernier, en présence du président de la République Paul Biya, sur une nette convergence de points de vue et sur un agenda. Rendez-vous dans deux ans pour une première évaluation.
Le président de la République, Paul Biya et une quarantaine de ses pairs se sont séparés vendredi dernier à l’auditorium du palais Brongniart de Paris sur une grosse note d’espoir. Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial s’est en effet achevé dans un consensus entre les pays les plus stables économiquement, les pays émergents, les pays en développement, les institutions financières, la société civile et les bailleurs de fonds privés. Tous sont d’accord sur l’idée de réformer de manière profonde le système de financement des économies du monde. A l’instar d’Emmanuel Macron, l’hôte du sommet, les différentes parties prenantes veulent une architecture financière plus efficace et plus adaptée au monde actuel. Un monde où deux défis essentiels préoccupent aujourd’hui les dirigeants : la lutte contre les inégalités et le combat pour la planète. Mais pour parler concrètement, la bonne nouvelle du sommet a été portée par le Fonds monétaire international : l’objectif de mobilisation d’un fonds de 100 milliards de dollars, initié par le président français lors du sommet sur le financement des économies africaines en mai 2021 à Paris, est enfin atteint, à en croire la directrice générale du FMI, Kristalina Georgieva. Ces ressources obtenues grâce à la réallocation des droits de tirages spéciaux, sont destinées aux populations les plus vulnérables au dérèglement climatique. Elles permettront ainsi de lutter contre la pauvreté et de bâtir la résilience et la durabilité, dans le cadre des mécanismes de financement du FMI.
C’est donc un enthousiaste Emmanuel Macron qui déclare au terme des échanges, que les points de convergence auxquels les participants sont parvenus, « ne sont pas simplement des mots ». Le nouveau pacte financier mondial voulu par cette rencontre a commencé à prendre forme. Des discussions libres et franches entre chefs d’Etat, de gouvernement et dirigeants d’instituons financière multilatérales et privées, a jailli un fructueux foisonnement d’idées. Et parmi les principaux points, l’appel à la réforme des banques multilatérales de développement. Notamment la Banque mondiale et le Fonds monétaire international. Les deux institutions de Bretton Woods, dont les dirigeants ont pris une part active aux débats, sont appelées à adapter leurs interventions de manière à servir les populations les plus défavorisées. Pour cela, il a été souhaité qu’elles développent des outils de financement innovants qui n’alourdissent pas le poids de la dette des pays en développement. Mais la question de fonds est celle de la restructuration de ces institutions créées par une minorité de pays qui aujourd’hui sont bénéficiaires les plus heureux, au contraire des autres, notamment les pays africains qui font face à des taux d’emprun...
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