Le bal des enjeux

Josiane R. MATIA
Pour la Coupe du monde de football 2026, on aura donc droit à 48 équipes, plus de 100 matchs et près de deux mois de compétition pour la première fois. Une perspective qui fait saliver plus d’un, notamment les pays d’Afrique et d’Asie qui voient le nombre de leurs représentants augmenter à la faveur de cette réforme de la FIFA. Même si le déséquilibre reste criard avec l’Europe par exemple alors que l’un des arguments de cette décision était la volonté d’ouverture. Ce format permettra en effet à certains pays de découvrir la compétition pour la première fois. N’oublions pas qu’une participation à la Coupe du monde peut aussi contribuer à développer la discipline. Sans parler des retombées qui serviront forcément dans ce sens. Pour les spectateurs qui pourront regarder plus de matchs de football, ce n’est pas non plus une mauvaise nouvelle. Dans tous les cas, les défis sont énormes pour cette première édition du genre qui demande énormément d’ajustements.
Toutefois, le débat demeure quant aux conséquences sur les principaux acteurs que sont les footballeurs. On le sait, la nouvelle n’a pas plu à tout le monde. L’enchaînement de matchs avec ce que cela implique pour des joueurs déjà essorés par la multiplication des compétitions n’est pas à négliger. Et ce, malgré toutes les assurances de la FIFA. Pour les techniciens non plus, le temps de préparation désormais plus réduit ne permettra pas à tout le monde d’être en possession totale de tous les moyens. La dernière Coupe du monde au Qatar en a été la preuve. Sans parler du fait qu’on pourrait se retrouver avec des rencontres sans véritable attrait et un premier tour des plus fades. Qui s’emballerait pour une affiche e...

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