Identification des victimes de catastrophes : l’Afrique centrale actualise son logiciel

Pas toujours évident d’identifier les restes des victimes de catastrophes naturelles ou d’attentats terroristes. Surtout en Afrique où nombre de pays ne disposent malheureusement pas d’outils en la matière. Ceux disponibles ne répondent pas toujours aux normes universelles, prenant en compte l’analyse des empreintes digitales, la dentition et le prélèvement d’échantillon ADN. C’est fort de ce constat que le Conseil des chefs de police  du Comité des chefs de police de l’Afrique centrale (Ccpac) organise depuis hier à Yaoundé, un stage de formation de quatre jours en Identification des victimes de catastrophes (Ivc) naturelles, d’attentats terroristes ou de tout autre sinistre à l’intention de ses pays membres. Ceci avec l’appui technique du Centre européen de formation en sciences médico-légales actives et l’identification des victimes de catastrophes (Etaf-Dvi). 25 participants issus de la protection civile, de la police, de la gendarmerie, de la médecine légale, de la Croix-rouge du Cameroun, de la Centrafrique, du Congo et du Gabon prennent part à ce renforcement des capacités. « La formation en Ivc vise à permettre aux pays membres du Ccpac, de se doter des capacités opérationnelles nationales suffisantes pour identifier les victimes de toutes sortes de catastrophes selon les normes internationales en vigueur », a précisé le secrétaire permanent du Ccpac, le colonel Ovono Eyi Mezui Essaie.
Ouvrant les travaux au nom du Dgsn, le directeur adjoint de la formation, le commissaire divisionnaire Charles Marie-Richard Mekoulou Atangana, a souligné que cette formation venait à la suite du constat fait par les chefs de police et les ministres  en charge des questions de sécurité en septembre 2022. Il en ressortait que, les résultats issus de ces travaux ont mis en évidence, entre autres défis, la remontée des attentats te...