Paludisme : sale temps pour les tout-petits
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 02 août 2023 15:04
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Ils sont de plus en plus exposés à cette maladie, avec risque d’anémie pour les mal soignés. Dans les hôpitaux, le personnel de santé titre la sonnette d’alarme.
Affluence des grands jours ce mardi 1er août 2023 au Centre hospitalier dominicain Saint Martin de Porrès à Yaoundé. A 11h, il est tôt pour savoir quelle maladie est en tête de file. Toujours est-il que la fièvre, les céphalées et autres malaises constituent quelques facteurs majeurs qui poussent à se rendre à l’hôpital. Et le paludisme se bouscule en tête de file, surtout en ce qui concerne les plus petits. Depuis le matin, la pédiatrie enregistre 11 cas sur 13 consultations. En maternité, deux cas de paludisme grave contre un cas pour les autres adultes. « Ce n’est pas vraiment la saison haute des consultations à l’hôpital. En période de vacances, beaucoup d’enfants sont envoyés dans les villages. Beaucoup viennent aussi quand c’est déjà grave », explique Yolande Njukouyou, coordonnatrice des soins dans cet hôpital. En six mois, ce centre hospitalier a vu le nombre de cas baisser. Ainsi, 548 cas ont été enregistrés entre janvier et mars 2023, contre 427 entre avril et juin. « On pourrait en avoir plus en réalité. Mais, considérant que certains ont recours à l’automédication, ces chiffres sont en baisse », ajoute la coordonnatrice des soins.
Constat similaire à l’Hôpital de district de Biyem-Assi. De ce côté, les tout-petits restent une cible principale pour la maladie. Au mois de juin 2023, sur 1028 cas de paludisme positifs, 322 étaient des enfants de moins de 5 ans. Chiffre aussi important un mois plus tôt. En mai 2023, cette formation sanitaire a reçu 976 personnes souffrant de paludisme, simple ou grave. 277 étaient des enfants de moins de cinq ans. « Le paludisme est effectivement présent. Il est peut-être plus important. Le souci, c’est que beaucoup de malades commencent par l’automédication et arrivent ici quand l’enfant fait déjà de l’anémie, parfois sévère », déplore Sidonie Sopgui, coordonnatrice générale des soins. Cette dernière craint d’ailleurs que ce soit le plus gros risque de la maladie mal soignée. &laqu...
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