Probatoire technique : les candidats à l’épreuve pratique

278 candidats sont tout ouïe devant les examinateurs ce 2 juillet au Lycée technique de Nkolbisson à Yaoundé. Il est 8h et les postulants des filières électronique (F2), électrotechnique (F3), génie civil, option bâtiment (F4-BA), froid et climatisation (F5), et candidats au brevet des techniciens prennent acte de la police des examens qui vont s’étaler sur trois jours. Parmi les prescriptions des encadreurs : ne pas avoir par-devers soi plus de 2500 F, un téléphone portable ou encore, un ordinateur. « Et si on a des interrogations ou un souci ? », lance un candidat. « Levez simplement le doigt et poser clairement votre problème à votre examinateur. Mais surtout pas de désordre », réplique Bienvenue Libomane Bolla, chef de ce centre et proviseur du Lycée technique de Nkolbisson.
Le chef de centre poursuit cette phase préliminaire par une réunion de concertation avec les chefs de sous-centres, les chargés de mission, les chefs de secrétariats et leurs membres. Au menu des échanges : les éléments susceptibles de nuire au bon déroulement des examens. Notamment :  la corruption et le « copinage » entre enseignants et candidats. Une heure plus tard, les candidats des filières F2 et F3 démarrent par les épreuves écrites en salle avant le passage aux ateliers. Les élèves regagnent par la suite leurs ateliers respectifs, en vague de dix. Les sujets proposés par l’Office du baccalauréat du Cameroun comptent pour coefficient 4 et 8. Dans des intervalles de 3 à 4h, il est question pour ces jeunes de réaliser des maquettes, des montages de circuit ou schémas électroniques sur plaque à essai à partir de contacteurs et les relais thermiques. « Les candidats doivent repr...