« Nous continuons l’extension du parti »

On n’entend plus trop parler du Manidem depuis quelques mois. Quel est l’état de santé de votre parti politique ?
Ce qui caractérise notre parti, c’est le fait que nous investissons en interne. Donc, nous préparons nos cadres et militants à l’évolution inévitable de la situation au pays. Ce qui se passe en Afrique de l’Ouest aura forcément un impact ici chez nous. Du coup, nous nous efforçons à adapter notre formation politique, à apprendre à nos militants ce qui sera indispensable pour gérer dans la sérénité les bouleversements auxquels on peut être sujet, au-delà des différentes élections qui devront se tenir en 2025.

A ce propos, Elections Cameroon va clôturer à la fin de ce mois, la campagne d’inscription sur les listes électorales pour le compte de cette année. Quel est le niveau d’implication du Manidem ?
L’implication des partis dans les élections est périphérique. C’est Elecam et l’Etat du Cameroun qui doivent mettre les moyens indispensables pour une inscription massive des électeurs.  Les Camerounais sont touchés par la précarité et ont des problèmes de survie. Ils n’ont pas le temps d’aller s’inscrire sur les listes électorales. L’inscription sur une liste électorale c’est tout un parcours. Il faudrait qu’on arrive à une inscription automatique comme c’est le cas dans d’autres pays. Et c’est un processus qui demande une grande logistique. Je vous ai parlé de la formation de nos militants. Cette formation implique tous les devoirs civiques. C’est-à-dire que nos militants ont l’obligation de transmettre aux autres Camerounais l’envie et le besoin de s’insérer ...