Financement de la rentrée scolaire : à chaque famille sa stratégie

Pour financer la rentrée de ses quatre enfants, dans des établissements privés à Bertoua, Albertin Fernand Ekosso, employé communal, a jugé utile de contracter un crédit scolaire auprès de sa banque. Son objectif est clair : boucler tout ce qui concerne l’école de ses enfants avant le jour-J. « Les établissements privés coûtent cher. Je me suis ainsi engagé à offrir à mes enfants un enseignement de qualité. Mais mon modeste salaire à lui seul ne peut pas supporter toutes les pensions scolaires et tout ce qui va avec, d’où le crédit scolaire. On m’a donné le montant qui correspondait aux besoins de la scolarité de mes enfants. Une fois que j’ai touché cet argent, j’ai commencé à faire les achats. A l’heure qu’il est, j’ai déjà assuré les fournitures scolaires, payé leur scolarité », explique ce chef de famille. Jean T., travailleur pour une entreprise parapublique a, pour sa part, contracté un crédit dans la mutuelle du personnel. « Pour mes trois enfants qui vont tous au privé, j’ai estimé que 700 000 F étaient nécessaires pour financer leur scolarité. Après avoir touché cette somme, j’ai engagé toutes les démarches nécessaires. Je suis presqu’à la fin du processus », affirme-t-il.
De son côté, Alice Mpono, commerçante, s’y prend autrement pour ses deux enfants. Afin d’éviter les surprises de dernière minute, cette mère d’enfants a commencé son épargne très tôt. « Dès que les enfants prennent leurs bulletins de fin d’année, je prépare leur rentrée scolaire prochaine. Ça ne me surprend pas, l’école c’est chaque année, voilà pourquoi je fais très tôt des économies. Je commence à ...