Agriculture de seconde génération : un sol apte d’abord

Les résultats d’une étude sur les terres arables au Cameroun ont été présentés hier à Yaoundé à l’occasion d’une conférence organisée au ministère de la Recherche scientifique.

Annoncée le 17 janvier 2011 à l’occasion du Comice agropastoral d’Ebolowa, l’agriculture de deuxième génération tarde à décoller. L’une des causes de ce retard a été identifiée à la faveur d’une étude menée depuis 2012 par le Dr Olivier Noël Leumbe Leumbe, maître de recherche à l’Institut national de la cartographie (INC). En présence du Pr. Rebecca Madéleine Ebelle Etame, secrétaire général du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (MINRESI), les résultats de cette étude ont été publiés hier au cours d’une conférence organisée à Yaoundé au sein dudit ministère. Avec pour thème : « Aptitude agronomique des sols : une approche méthodologique innovante d’évaluation et de cartographie », cette étude ouvre des pistes devant permettre l’envol de cette agriculture chère au chef de l’Etat, Paul Biya. « Pour l’essor de l’agriculture de seconde génération au Cameroun aujourd’hui, nous avons un obstacle majeur qui est la connaissance de nos sols. Dans ce type d’agriculture, le sol est comme la matière première. Nous devons le connaître, le caractériser, l’identifier et le cartographier. La formule que nous avons mise au point permet d’évaluer et de cartographier l’aptitude agronomique des sols du Cameroun. Tout investisseur qui veut se lancer dans l’agriculture doit chercher à savoir où sont les sols les plus aptes à l’agriculture ? Puisque tout le territoire camerounais n’est pas apte à l’agriculture », a souligné le Dr Leumbe Leumbe. 
Bokito dans le Mbam-et-Inoubou, dans la régi...

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