Bilinguisme et multiculturalisme : la Commission dans l’Adamaoua

C’est par l’Hôpital régional de Ngaoundéré que la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme (Cnpbm) a ouvert une série de rencontres et de consultations hier. C’est la première rencontre du genre organisée par ladite commission au sein de cette formation hospitalière. La délégation conduite par Ama Tutu Muna va tour à tour se rendre à l’université de Ngaoundéré, au Centre d’instruction des forces armées nationales (Cifan) avant de clôturer sa série d’activités d’une semaine par les responsables du Centre de perfectionnement et d’entraînement des forces armées nationales (Cpefan) de Ngaoundal. Il s’agit à l’occasion d’assurer le suivi de la mise en œuvre des dispositions constitutionnelles faisant de l’anglais et du français deux langues officielles d’égale valeur et leur usage dans tous les services publics ainsi que tout organisme recevant le soutient de l’État.       
Pour Ama Tutu Muna, chef de la délégation, « cette mission participe au suivi et à l’évaluation de la mise en œuvre de la politique nationale de promotion des langues officielles ». Cela s’applique, insiste le membre de la Commission « en droite ligne du décret du président de la République du 23 janvier 2017 portant création, organisation et fonctionnement de la Commission nationale pour la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme ». L’institution qui est chargée d’œuvrer à la promotion du bilinguisme et du multiculturalisme au Cameroun effectue cette mission de routine dans l’optique de maintenir la paix, de consolider l’unité nationale et de renforcer la volonté de la pratique quotidienne du vivre ensemble au sein...