Orientation de l’enseignement supérieur : le temps des innovations

Question au centre des assises de la Commission de coordination universitaire présidées hier à Yaoundé par le ministre d’Etat, le Pr. Jacques Fame Ndongo.

Le ministre d’Etat, ministre de l’Enseignement supérieur, le Pr. Jacques Fame Ndongo, a présidé hier à Yaoundé, une session de la Commission de coordination universitaire (CCU). La digitalisation, l’université-entreprise, le statut étudiant-entrepreneur et le financement sont autant d’innovations qui doivent désormais s’arrimer à la nouvelle loi portant orientation de l’Enseignement supérieur au Cameroun promulguée par le chef de l’Etat le 25 juillet dernier.
Les travaux qui ont réuni différents recteurs des universités d’Etat et responsables d’administrations publiques avaient pour objectif, d’élaborer des projets de textes, portant sur la nouvelle loi d’orientation de l’enseignement supérieur. En gros, il fallait examiner tous les anciens textes réglementaires et voir comment les adapter au nouveau cadre juridique en y intégrants les concepts sus-mentionnés. « Cette session se tient juste après la promulgation par le président de la République de la nouvelle loi d’orientation. Laquelle comporte un certain nombre d’innovations sur lesquelles il est question de réfléchir non plus en termes d’opportunités, mais sur la manière de déployer sur le terrain ces différentes innovations », a expliqué le Pr. Adolphe Minkoa She, recteur de l’Université de Yaoundé II. 
Ainsi, au cours de cette session, les différents recteurs vont présenter des communications spéciales sur ces différentes questions en même temps que les hauts responsables du Minesup. La plus-value étant de réussir un saut qualitatif de l’Enseignement supérieur pour définitivement l’aligner sur les standards internationaux. « Il s’agit d’une loi ré...

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