Options de contrôle : débats animés
- Par Marie Christine
- 09 nov. 2023 12:22
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La réflexion autour d’un travail en synergie était au centre des échanges au sein de deux ateliers qui ont meublé hier, la première journée du Forum international CNC-RIARC.
L’atelier sur la gestion des politiques des contenus des plateformes numériques internationales a suscité beaucoup de réactions après la présentation de Fargani Tambe Ayuk, représentant de la plateforme numérique globale Meta (Facebook, WhatsApp, Instagram). Ce dernier a présenté leur approche de la modération des contenus et du traitement sur les plateformes. A ce propos, il a expliqué que tout peut être signalé et tout le monde peut signaler un contenu. Ces signalements sont examinés dans les 24 heures par une combinaison de rapports d’utilisateurs et partenaires, de l’intelligence artificielle et des modérateurs de contenus humains. Selon le représentant de Meta, plus de 40 000 personnes travaillent dans l’équipe de sécurité et il existe plus de 15 000 modérateurs de contenus. Le but étant de combattre la désinformation et la mésinformation. Et pour en venir à bout, Meta se charge de supprimer les contenus et les comptes qui violent ses standards, supprime les fausses informations lorsqu’elles sont susceptibles de contribuer directement au risque de préjudice physique, réduit la diffusion des contenus de mauvaise qualité. « Dans le cadre de cet effort, Meta s’associe à des organisations tierces de vérification des faits pour examiner et évaluer l’exactitude des contenus les plus viraux sur nos plateformes et fournir des commentaires », explique Fargani Tambe Ayuk.
Des explications prises en considération par les régulateurs, qui relèvent toutefois des insuffisances. Selon la présidente du Réseau des instances africaines de régulation de la communication (RIARC), Latifa Akharbach, Meta ne modère pas ses réseaux sociaux de manière pertinente. « La plateforme numérique Meta n’est pas efficace. Elle fait de la modération de masse. C’est bien beau de dire qu’on a supprimé des contenus, mais que fait-on pour que cela n’arrive plus ? ». La présidente du RIARC a donc suggér&eac...
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