Promotion du tourisme gastronomique : le Cameroun engagé pour la codification

Le train du festival des saveurs et du Cameroun est rentré en gare dimanche dernier. Sept jours durant, les restaurateurs et autres experts ont fait le diagnostic de la cuisine camerounaise. Qui, malgré sa richesse et sa diversité, ne réussit pas à attirer un plus grand nombre de touristes. Comment donc faire de la gastronomie un facteur clé de la promotion du label Cameroun ? La réflexion a été menée à la lumière du thème : « La codification et la standardisation de la cuisine camerounaise ». Une démarche qui, selon le ministre d’Etat, ministre du Tourisme et des Loisirs (Mintoul) s’impose comme préalable à sa compétitivité et à son exportation. On entend par codification l’action d'ériger un système cohérent de règles. Et en matière de cuisine camerounaise, le Mintoul veut fixer des règles pour une meilleure vulgarisation des techniques de préparation à travers le pays et au-delà.
C’est cette mission que Bello Bouba Maïgari a confiée à la Chaîne des restaurateurs pour la promotion du patrimoine de la cuisine camerounaise (Crespac), initiatrice du festival, vendredi dernier lors de la soirée de gala qui a clôturé l’évènement. Il a tenu à féliciter les différentes parties prenantes, notamment les chefs cuisiniers venus d’Italie et des communautés Bamendjida et Bafut, dont l’implication a contribué à faire de cette édition ce qu’il a qualifié de « belle réussite ». le ministre d’Etat s’est également réjoui de la richesse des échanges lors des conférences qui ont contribué à développer les stratégies pour la promotion des métiers de bouche et de mieux appréhender l’origine et le potentiel économique du « Achu/Taro », plat à l’honneur. L’ambassadeur d’Italie, Filippo Scammacca del Murgo s’est quant &agr...