« Les sinistrés vont recevoir un appui financier »
- Par Rabiyatou IBRAHIM
- 17 janv. 2024 13:48
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Yannick Martial Ayissi, maire de la commune d’arrondissement de Yaoundé II.
Trois mois après la catastrophe de Mbankolo, quelle est la situation des familles sinistrées, hébergées provisoirement à la Maison du parti de Nkomkana ?
Les familles sont toujours hébergées au Centre d’accueil provisoire qui a été aménagé depuis la survenance du sinistre le 8 octobre 2023. Ces familles bénéficient des soins de la municipalité. Elles ont droit aux repas quotidiens. Il y a également la prise en charge médicale et psychosociale. Pendant la période du mois de novembre par exemple, il y a eu des cas de conjonctivite et nous les avons pris en charge. Nous faisons appel au Centre de santé de la Cité verte pour les soins, il y a également le Centre social de Messa qui nous appuie lorsqu’il y a des crises psychosociales.
Qui couvrent toutes ces dépenses ?
Les dépenses sont assurées en grande partie par les fonds de la mairie, parce que la mairie a un rôle de régulateur social. Elle accompagne les plus vulnérables et c’est le cas pour ces sinistrés. Il y a également les appuis sociaux et les dons des associations, des personnalités à titre privé qui s’ajoutent pour assurer l’accompagnement de ces sinistrés. Ils viennent avec des dons en nature, en espèces pour accompagner l’élan de générosité entamé par le couple présidentiel.
Trois mois d’hébergement provisoire n’est-ce pas déjà trop ?
La priorité était d’inhumer les corps des disparus. Ça fait quelques jours qu’on a inhumé les premiers corps. Il y a eu l’accompagnement du chef de l’Etat pour faciliter les inhumations. La deuxième phase sera donc de libérer les familles qui sont à Nkomkana. Il y aura un appui financier qui leur sera donné. Le matériel qu’on a reçu à leur profit sera également partagé à toutes les familles sinistrées.
Seront-elles recasées de manière définitive ou iront-elles en location ?
Concrètement, la mairie n’a pas les moyens de les recaser à des endroits impossibles. Ces familles vont bé...
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