Langue française : course à la perfection
- Par Alexandra TCHUILEU N.
- 24 janv. 2024 12:29
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Bien que diplômées du sous-système éducatif francophone, nombre de personnes s’imposent de passer ce test pour obtenir un emploi ou s’expatrier.
Bien parler français, ça se prouve. Du moins, pour arracher un emploi au niveau international, poursuivre des études ou immigrer vers les pays qui exigent cette attestation. La ruée vers les centres d’apprentissage de la langue française traduit cette nouvelle nécessité d’avoir de réelles compétences linguistiques en matière de français. Les éléments de la modernité tels que le langage SMS, les réseaux sociaux, ayant contribué à désapprendre la langue française. Or, écrire et s’exprimer correctement apparaissent comme un critère fondamental de crédibilité face à un interlocuteur en contexte professionnel notamment. Au Cameroun, différents types d’examens sont offerts pour évaluer le niveau de compréhension, de lecture et d’expression dans cette langue.
A Yaoundé, en plus des centres classiques d’apprentissage de cette langue, des regroupements sont organisés entre anciens lauréats de concours pour encadrer ou soutenir d’autres vagues de personnes intéressées par cette compétence. Connu sous le nom de « El Shoes », Brice K. est encadreur dans l’un de ces groupes. « Avec la reprise du programme d’immigration Arrima pour le Canada, la demande a augmenté. Surtout pour le Diplôme approfondi de langue française (DALF) dont les coûts ont également augmenté. Ça se bouscule donc pour les candidats à cet examen qui constitue une des conditions phares dans le dossier d’immigration », explique-t-il. De ce fait, les apprenants, aux profils divers, se remettent à l’école des rudiments fondamentaux. H. Tchinda fait partie des travailleurs retournés à cette école du français « international ». « A la base, j’ai un Master en droit. Dans le but d’améliorer mes performances professionnelles, je me suis dit que c’était idéal de faire des cours de langue. C’est une sorte de recyclage pour moi », indique le cadre d’entreprise à Yaoundé.
Les motifs de retour sur les bancs pour améliorer le français varient. Pour beaucoup, la validation de la langue française est une condit...
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