Changement de climat : Ngaoundéré à l’épreuve du froid
- Par Sorèle GUEBEDIANG à BESSONG
- 06 févr. 2024 13:10
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La population vit depuis plusieurs semaines les affres de la rude saison à l’origine d’un certain inconfort.
« Vous vivez comment dans cette ville où il fait très frais avec un vent sec qui pique au fond des narines ? » C’est une question posée par Patrick M., nouvellement affecté à Ngaoundéré à un collaborateur au cours d’une réunion. Pour lui qui vient de Yaoundé, il est difficile de s’adapter au rude climat qui sévit à Ngaoundéré depuis le mois de janvier dernier et qui, au fil des jours, s’accompagne de beaucoup de fraîcheur. « Je me balade avec du menthol comme je le fais avec mes chaussures. Je ne m’en sépare pas depuis que le climat a changé. A la maison, on retrouve une boîte de menthol dans toutes les pièces. En plus de cela, je prends des boissons bien chaudes tous les matins et les soirs pour me réchauffer et dégager mes narines puisque je suis tout le temps enrhumé », poursuit notre interlocuteur.
A cause de ce mauvais temps, les vendeurs ambulants de thé se sont multipliés dans la ville proposant du thé vert, rouge, du café aux travailleurs dans les bureaux. Mahamat Hadjit a augmenté le nombre de thermos contenant le précieux liquide. Ses clients ont augmenté la consommation des thés. Il en est de même pour les vendeurs de pull-over, des gants, chaussettes, couvertures et couettes, des bonnets et des écharpes dont les recettes ont grimpé. « Nos clients se recrutent beaucoup chez les femmes qui viennent se ravitailler pour elles-mêmes, leurs enfants et leurs époux », confie Merlin Bouba, fripier. « Je me couche tous les soirs avec les chaussettes et me lave à l’eau bien chaude. Au départ, on avait l’impression que ce temps passerait mais on constate qu’il résiste », confie Samira, ménagère. Actuellement, même les cache-nez ont signé leur retour. « Le vent est très sec en plus du froid qui pénètre fortement les narines et lorsqu’il se mélange à la poussière, il cause des maladies comme le rhume et la toux. Pour être à l’abri, j’ai acheté un paquet de cache-nez pour ne rien inhaler. Mine de rien, le Covid nous a laissé de bonnes habitudes », ajoute Zenaba, étu...
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