Rien ne confirme que des éléments de la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations unies pour la stabilisation de la République centrafricaine (Minusca) ont intercepté, puis laissé partir deux responsables de l’ancienne rébellion seleka, Abdoulaye Hissène et Haroun Gaye. On sait que ces deux chefs de guerre sont recherchés par la justice. On sait également que l’ex-rébellion séléka est à l’origine du conflit qui a paralysé la République centrafricaine pendant trois ans. Au même titre que les anciens anti-balaka. Pour ces raisons, la tentative de lier la fuite des rebelles à une prétendue complicité de la Minusca est embarrassante.
Certes, le gouvernement centrafricain et la force onusienne de maintien de la paix n’ont pas encore accordé leurs violons au sujet de l’évasion de ces leaders de la séléka. Pour autant, on ne peut pas insinuer que les Casques bleus ont un intérêt quelconque à voir ces fauteurs de trouble échapper aux mains de la justice. Ceux-ci sont astreints à l’obligation d’impartialité. De même, ils ont vocation à accompagner les autorités centrafricaines dans le renforcement de l’Etat de droit et la lutte contre l’impunité dans cette phase cruciale de la stabilisation du pays marquée par la mise en œuvre du processus de Désarmement, démobilisation, réinsertion (DDR) et la réforme du secteur de la sécurité, de même que par la consolidation de réconciliation n...
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